Palmarès. Ouessant 14 juillet 2021. Communiqué en pdf Prix du Livre insulaire 2021 Palmares
23 ème SALON DU LIVRE INSULAIRE – 13 – 17 juillet 2021
Communiqué de Presse
OUESSANT Le mercredi 14 juillet 2021
Prix du livre insulaire 2021
Les dotations financières sont exclusivement attribuées aux auteurs, car le prix du livre insulaire 2021 récompense la création contemporaine d’aujourd’hui. Parfois le prix peut aussi saluer le travail d’un éditeur insulaire. La sélection copmportait plus de 70 ouvrages, et concernait les livres publiés sur la pèriode de avril 2019 à avril 2021. En effet, le prix n’a pu être remis l’an passé en raison de l’impossibilité pour l’association de recevoir les ouvrages de certaines gérographies insulaires devenues inaccessibles ainsi que l’impossibilité de les réexpédier aux membres des jurys. C’est pourquoi le 22e Prix est remis au 23e salon international du livre insulaire. Le prix a été créé en 1999.
10 personnes composaient les jurys , et le jury jeunesse composé de Ouessantins et Ouessantines, a aussi permis aux enfants de l’école primaire de participer à leur premier jury !
Le palmarès 2021 concerne 5 lauréats, Le Grand Prix des îles du Ponant 2021, deux prix jeunesse, un prix littérature générale, un prix sciences. Les dotations financières ont été remises aux auteurs et financées par l’association Culture, arts et lettres des îles, le Parc Naturel Régional d’Armorique pour le Prix sciences et l’association des îles du Ponant pour le Grand Prix 2021.
Littérature Jeunesse : 2 lauréats
Une douzaine de livres répartis entre albums et roman. Le jury était composé de Elisabeth, Sophie, Gwenaelle, et les enfants de l’école primaire Jacques Burel sous la conduite de leur maître Thimothée. Comme presque chaque année, nous délivrons un prix séparé en deux pour tenir compte des âges différents concernés par la sélection annuelle.
Pour les albums, le jury a sélectionné « Chaumière ». Album poétique avec un langage de qualité, et une histoire pleine de petits moments siples qui rendent la vie plusjolie. Le plus : un très bel acccompagnement sonore.
Auteur : Aurélia Coulaty Illustrateur : Toni Demuro
disponible à Éditeur langagetoi@gmail.com
Pour le Roman de Daniel Pagès, un fidèle du salon, déjà lauréat du Prix jeunesse en 2012, qui revient avec un roman d’aventure façon Club des , accessible aux 5-8 ans avec une langue belle et fluide. Un roman de piraterie dans
Les Trois filles du Capitaine Imanol – Les prisonniers de Mohina
Daniel Pagés (texte)
Mariève Daumal (illustration)
https://www.lansdalls-editions.com
Littérature Scientifique
Le jury du prix scientifique se félicite cette année de la qualité des travaux qui lui ont été proposés.Plusieurs ouvrages ont retenu notre attention, mais nous avons été impressionnés par la qualité d’une enquête sociologique et avons décidé d’accorder le prix 2021 au livre « Les autres en Corse » de Lizza Terrazzoni des éditions Albiana.
Lizza Terrazzoni a effectué une remarquable enquête de terrain qui interroge en profondeur les fondements sociaux, historiques et politiques des relations entre « les autres » et les « corses ». Il s’agit d’un livre clair, d’une écriture très agréable et qui nous fait réfléchir sur les notions d’identité, d’exclusion. Un livre qui parle d’une île : la Corse mais dont beaucoup d’aspects peuvent interroger l’histoire d’autres Ïles
Littérature générale : 1 lauréat
Cantiques du Balbutiement de Louis-Philippe Dalembert
Editions Bruno Doucey https://www.editions-brunodoucey.com/
Parmi la très importante et diverse sélection des titres proposés au Prix de littérature générale du Salon du Livre insulaire, l’ouvrage de Louis-Philippe Dalembert s’est imposé très rapidement, comme choix premier pour la quasi totalité des membres du jury. Il est rare qu’un livre de poésie s’impose de telle façon dans un salon qui fait la part belle à la fiction habituellement. L’auteur, haitien, vagabond, polyglotte n’en n’est pas à son coup d’essai. Sa bibliographie est riche : poésie, romans, nouvelles et essai jalonnent son œuvre depuis près de 40 ans. Confié à Bruno Doucey, éditeur réputé de poésie, en ces jours sombres dans l’histoire mouvementée d’Haiti, cet ouvrage résonne d’espérance et de tolérance. Le poème « Des enfants meurent » en est la preuve :
« On tue dans ma ville
à bout portant
personne ne dit mot
et le soleil chaque matin continue de briller. »
(Juin 2020)
GRAND PRIX DES ILES DU PONANT 2021
Grandeur et misère des bandits de Corse
Caroline Parsi & Jacques Moretti
Editions ALBIANA https://www.albiana.fr/
Les ouvrages sélectionnés par le 23ème Salon du Livre Insulaire sont remarquables par leur qualité et diversité ; ces créations sont d’une étonnante richesse qui témoigne du dynamisme littéraire et artistique de leurs auteurs. Pour accorder ce grand prix, les jurys du Prix Littéraire et du Prix Scientifique ont travaillé ensemble. Le Grand Prix a été attribué à « Grandeur et misère des bandits de Corse » pour ses qualités, à la fois, littéraires et scientifiques. Il a été réalisé par Caroline Parsi et Jacques Moretti et édité par Albiana.
Inaccessible et mystérieux, le personnage du bandit, brigand, ou hors la loi interpelle, attire, et fascine. De manière précise, avec une documentation remarquable et une illustration captivante, « Grandeur et misère des bandits de Corse » est un bateau qui nous permet d’aborder ce bandit mal vu et non-dit, produit de l’opposition à la règle sociale.
L’ouvrage dit que ce bandit ne naît pas ce qui laisse supposer qu’il devient ; il montre ses regards intenses et fouille ses parcours. Les mille petites histoires de ces hommes hors la loi composent le bandit grand et misérable de la société Corse. Il a été le tenant tragique d’un code de l’honneur destiné à pallier les défaillances de la justice en Corse, qui une fois consolidée et affirmée, l’a éradiqué.
« Grandeur et misère des bandits de Corse » est un roman, un album, une bande dessinée, un journal, un chemin ramifié qui emmène le lecteur dans une grande randonnée. Il s’y engage, s’y perd, revient sur ses pas, s’interroge sur les pourquoi de ces vies tourmentées. « Grandeur et misère des bandits de Corse » se garde sous le coude pour être lu et relu comme un grimoire.
Parce qu’il est historique, humain, quotidien, il s’insinue comme le lierre dans l’esprit du lecteur, « Grandeur et misère des bandits de Corse » est une référence essentielle de la Corse et de l’insularité. Cette qualité portée par sa richesse historique, sa problématique et sa qualité éditoriale nous ont conduit à lui attribuer le Grand Prix du 23ème Salon du Livre Insulaire.
Association CALI – Culture Arts et lettres des îles –
Village de Toulalan- 29242 OUESSANT TEL ; 06 81 85 41 71
contact@livre-insulaire.fr – www.livre-insulaire.fr
Les dotations aux auteurs lauréats sont financées par l’Association des îles du Ponant et le Parc naturel régional d’Armorique.
LITTÉRATURE JEUNESSE
LA SECTION LUCKY,
de Frédéric Schmitter (Édition du ROCHER)
Frédéric Schmitter a toujours été attiré par les énigmes, puzzles, et casse-tête, ce qui l'a mené tout naturellement vers la littérature potentielle. Avec Jacques-Perry Salkow, il a publié trois ouvrages : "Les dessous des mots d'amour : 100 énigmes, anagrammes et jeux de mots surprenants" paru en 2010 chez Points Seuil. "Petits propos pessimistes pour plaisanter presque partout" (Équateurs, 2014) dont l’originalité avait été saluée. "Sorel Éros", un palindrome de 10 001 lettres débuté en 2002 (Éditions Rivages, 2020) préfacé par Paul Fournel, ancien président de l'Oulipo. Il a également publié seul un e-Book sur Georges Perec dans la collection Duetto aux Éditions Nouvelles Lectures, en 2017. "La Section Lucky" est son premier roman.
Percq-en-l’île,
de Jean Villemin (Editions Mazeto Square )
Artiste plasticien, lauréat de plusieurs concours de sculptures monumentales, il a réalisé des commandes publiques du Ministère de la Culture et de la Fondation de France.Auteur de romans et de livres illustrés pour la jeun esse. L'auteur est un amateur d'îles septentrionales. Il a une passion pour certaines des îles de la Mer des Wadden aux Pays Bas et la mer en général. Plusieurs ouvrages, tels que BALEINE !!, DANS LA BALEINE , traitent des mystères et des mythes qu'ont susc ités les mégaptères dans la littérature. L'ICEBERG ROUGE album publié en 2010 participe de cette même fascination pour les Wadden et les cétacés. DÉLUGE publié en 2021 est un album maritime et eschatologique dans lequel le héros croise une baleine. L'auteur travaille à l'encre sépia ou noire, encre de Chine.
Ogre au turban,
de Nassuf Djailani (textes) et Moniri M’bae (illustrations) (Édition KOMEDIT)
Nassuf Djailani est né dos au Mont Boungoubé et face à la baie de Chiconi. Un village de pêcheurs au centre de l'île de Mayotte, coincé entre le village de Sada et la localité de Tsingoni. Il a grandit au milieu des confréries Qâdri et Chadhuli fréquentées par ses grand-parents qui lui ont transmis la passion de la poésie. Quand on lit son œuvre autant la poésie, les nouvelles, ses pièces de théâtre ou encore ses romans, on se rend compte de l'héritage culturel qui irrigue ses textes. Des œuvres à la fois tendres mais aussi critiques de la société mahoraise, comorienne, indianocéane qu'il observe avec lucidité. Moniri M’baé est né le 7 fevrier 1973 à Antananarivo (Madagascar) de parents comoriens et d’une fratrie de 10 frères et sœur… À 8 ans, il quitte la Grande Île pour vivre à La Réunion.Il découvre le dessin tardivement à l’âge de 14 ans et se passionne définitivement pour le 9ème art. C’est ainsi qu’il rejoint à 17 ans l’équipe du Cri du Margouillat, première revue de bandes dessinées de l’océan Indien. C’est au milieu de futurs illustres auteurs tels que Michel Faure, Tehem, Li an, Serge Huo-Chao-Si, Appollo qu’il fait ses premiers pas dans le monde de la BD. Bac en poche, il quitte la douceur de son île pour une faculté d’arts plastiques à Montpellier. La morosité des cours théoriques dispensés dans sa faculté le pousse à tenter sa chance aux Beaux-Arts d’Angoulême où il peut allègrement assouvir sa passion du dessin. La capitale de l’image va devenir durant 20 ans sa ville d’adoption. Moniri M’baé retourne vivre à La Réunion fin avril 2012 et continue à faire des ateliers BD, des carnets de voyages et réalise des livres jeunesse chez Zébulo Éditions.
La ravanne de Daniella,
de Amarnath Hosany -Prix du livre insulaire jeunesse 2015 (textes) et Joëlle Betsey-Maestracci (illustrations) (Édition Atelier des nomades)
Amarnath Hosany est né et vit à l’île Maurice.Scénariste et auteur de nombreux albums et romans pour la jeunesse, il suscite souvent dans ses ouvrages une réflexion sur l’inégalité et l’injustice sociale. Ses textes sensibles ont été régulièrement sélectionnés et primés. En 2019, Les Papillons de Risha publié aux Éditions Hong-Fei sont sélectionnés pour le Prix Unicef de la littérature jeunesse. Tizan et le loup, Atelier des Nomades, 2018 Les Papillons de Risha, Éditions Hong-Fei, 2018 Le facteur, Éditions Bartholdi, 2015 Tizan et l’arbre à bonbons, L’Élan vert, 2016 Chung et les couleurs de l’arc-en-ciel, L’Harmattan, 2013 Joëlle Betsey-Maestracci est née et vit à l’île Maurice. Diplômée d’arts graphiques, elle est aujourd’hui imprimeur ainsi que la fondatrice du collectif de jeunes artistes Zourit à l’île Maurice. Joëlle Betsey-Maestracci voyage à travers des styles artistiques différents, de la tablette graphique à la peinture à l’huile, l’acrylique et les crayons. Ma boite à bonheur, Brin de folie, 2020 Mais pourquoi donc… (le requin ; le poisson clown ; le gecko), Editions du Cyclone, depuis 2016 Le Dodo, mythes et légendes, Orphie, 2013
Un flamboyant Père Noël,
de Fabienne Jonca – Prix du livre insulaire jeunesse 2013 (textes) et Iloë (illustrations) (Edition Atelier des nomades)
Fabienne Jonca est née en Catalogne et vit à l’île de La Réunion. Elle jongle avec différentes formes d’écriture pour la jeunesse et les adultes : livres, films documentaires, courts-métrages… Elle mène des projets et anime des ateliers d’écriture au gré de ses voyages. Elle a été souvent récompensée pour la qualité de ses ouvrages. En 2020, Un Flamboyant père Noël a reçu le Prix Afrilivres de l’édition. Z’oiseaux rares, Zébulo, 2019 Ma cuisine marmailles, Epsilon, 2016 Les religions à l’île Maurice, Éditions Vizavi, 2015 Tu me fais tourner la terre, Epsilon, 2015 La Réunion des enfants, Océan Éditions, 2014 Edgar, le chat souris, Epsilon, 2prix du livre insulaire 2013 Iloë Iloë est née et vit à l’île Maurice. Elle est styliste, comédienne et illustratrice. Elle développe ses talents d’illustration pour des revues mais aussi pour l’édition avec l’Atelier des Nomades depuis 2017. En 2020, Un Flamboyant père Noël a été finaliste du Prix Vanille de l’illustration et a remporté le Prix Afrilivres de l’édition. La Carte magique, Les secrets de Méralikan, Atelier des Nomades, à paraître avril 2021 La Carte magique, Le labyrinthe de Villebague, Atelier des Nomades, 2019 La Carte magique, Le mystérieux phare d’Albion, Atelier des Nomades, 2018
Rêve d’oiseau,
de Shenaz Patel (textes) et Emmanuelle Tchoukriel (illustrations) (Edition Atelier des nomades)
Shenaz Patel est née et vit à l’île Maurice. Journaliste, dramaturge, romancière et traductrice, elle est aussi auteure de bande dessinée et de jeunesse. Auteure engagée, elle s’intéresse à la vulgarisation de l’Histoire et en particulier celle de l’esclavage et à la déportation. Ses ouvrages ont souvent été primés. Elle a été nommée Chevalier des Arts et des Lettres en 2013. Histoire de Maurice T3, Éditions IPC, 2020 - Histoire de Maurice T2, Éditions IPC, 2018 - Le Bestiaire mauricien, Atelier des Nomades, 2016 Emmanuelle Tchoukriel est née et vit en France. Passionnée de nature, elle poursuit des études de communication visuelle avant d’entrer à l’École Estienne de Paris. Spécialisée dans le dessin scientifique, elle excelle dans l’illustration de la flore et de la faune. Elle publie depuis 2009 Les Inventaires illustrés chez Albin Michel jeunesse. Beautés de la nature, Albin Michel jeunesse, 2018 - Nos saisons, Nathan, 2016 - Le Bestiaire mauricien, Atelier des Nomades, 2016
Les aventures de Jobig (Éditions Yoran Embanner)
Textes de Lulu Moisan – Dessins de Bruno David
Un plongeon tout en fraîcheur au cœur de l’archipel des Glénan. Dans les années 1920 – 1930, Jobig, un petit garçon aux cheveux roux, est né un soir de pleine lune à minuit pile, sur une des îles. Tous les ingrédients sont réunis pour que les korrigans lui attribuent un pouvoir extraordinaire… Celui de parler avec les animaux ! Les dix aventures regroupées dans ce livre, permettront au jeune lecteur de découvrir la faune de l’archipel des Glénan et de la région de Fouesnant au travers d’animaux aussi différents qu’attachants. Sur les îles, Jobig est souvent accompagné de la jument Charmante, qui l’aide à résoudre bien des mystères. Une façon originale et différente de faire un bond dans le passé breton. Lucienne Moisan (Lulu) est née à Quimper et vit à Fouesnant. L’archipel des Glénan est rattaché à la commune. Lulu est depuis plus de 43 années guide nature et garde du Conservatoire du littoral auprès de la commune de Fouesnant. Elle fait découvrir l’île Saint-Nicolas des Glénan et l’archipel plusieurs fois par mois. Très attachée à la préservation de la faune, de la flore et des paysages, elle n’a de cesse de transmettre ses discours d’éducation à l’environnement pour tout public : du plus jeune au plus âgé avec une sensibilité et une formation spécifique pour le public de personnes en situation de handicap. En 2019, elle écrit son premier livre jeunesse et crée un personnage « Jobig » né aux Glénan. Dorénavant, c’est lui qui va l’aider à transmettre l’éducation à l’environnement sur cet archipel si magique mais si fragile… Les magnifiques aquarelles de l’illustrateur jeunesse Bruno David mettent en valeur chacune des aventures.
Le temps des hordes,
d’Anouk Langaney (Éditions Albiana)
Grand Ajaccio, 2036. Ils sont sept. Sept collégiens. Chacun possède un « don », caché, unique en son genre. Alors que des évènements catastrophiques s'annoncent, ils vont devoir former une équipe solide. Ils ne le savent pas encore mais c’est pour cela qu’ils ont été « choisis »… pour constituer la Horde. Un passionnant roman jeunesse d'anticipation et d'initiation.
Les trois Filles du capitaine Imanol (Editions Lansdalls)
Daniel pages – Mauriève Daumal
Sous-titre : Les prisonniers de Mohína Quand Lucia et le vieil Othon découvrent un voilier dans l'anse du Morne-Rouge, ils sont loin de s'imaginer que leur vie va s'en trouver bouleversée. À bord se trouvent Jenn et son frère Alan, blessé. Ils sont venus dans un but bien précis : convaincre le Capitaine Imanol de les aider à délivrer leur ami de toujours. Hélas, l'officier tant apprécié de tous est encore en mer. C'est donc avec ses trois filles, au caractère bien trempé, que les deux jeunes garçons vont devoir composer, car impossible d'attendre plus longtemps. La vie de Josué est en jeu ! Mais si Sarah, Mina et Lucia décident de venir en aide aux deux garçons, sont-elles si aguerries pour combattre ce qui les attend ? Pourront-elles réaliser un sauvetage sans encombre, esquiver les dangereux récifs et échapper aux terribles forbans qui infestent les eaux chaudes des Caraïbes ?
Daniel Pagés est né en 1953 dans le Haut-Languedoc Tarnais. Successivement éducateur de jeunes en difficultés, paysan dans sa montagne et skipper professionnel à Banyuls-sur-Mer, il emmène actuellement des enfants en classes de mer à la découverte du milieu marin sur l’île d’Oléron, forme des jeunes animateurs et écrit des livres. La majorité de ses ouvrages sont des contes et des romans d'aventure jeunesse, en général liés à la mer.
Le dernier Voyage du grand elfe (Ateliers des noyers)
de Olivier Delbard/ Adeline Ruel (illustratrice)
Olivier DELBARD Olivier DELBARD a ouvert la collection Carnets de Vie avec Novembre fin 2016, puis nous a confié l’année suivante Nostalgie, cette nostalgie de l’enfance où des sensations de l’existence retranchées dans les replis de l’être, surgissent au gré des sens. Une quête toujours inachevée. Le temps du rêve est paru fin 2017. Olivier s’intéresse depuis longtemps aux peuples primitifs. Il avait travaillé à l’université sur les Amérindiens avec Kenneth White. Il a gardé en lui, ancré profondément, cette quête, celle des origines et celle du respect de l’environnement qui nous entoure. Une invitation au rêve mais pas seulement… Il a également publié Champs d’Hiver et Divagations aux Éditions de la Cour Pavée, Cette vague qui se brise et Laissez verdure aux éditions de la Renarde Rouge. Sur la route… inaugure les Carnets de Voyage. Il a été écrit à partir des photos de Christine Brioul. On retrouve dans ce voyage les thèmes qui lui sont chers, ceux des grands espaces, de la quête d’authenticité, ceux de la main de l’Homme qui dénature son environnement, celui du besoin vital de beauté même si elle est fugitive… Et un clin d’œil aux « clochards célestes ». Avec Le Dernier Voyage du Grand Elfe, Olivier Delbard a choisi une variation autour du monde de la fantasy, en convoquant le personnage de Gandalf, pour le mêler à d'autres mondes fictionnels ou bien réels, issus du monde nordique et celte. Adeline RUEL Adeline RUEL est auteur et illustratrice jeunesse, illustratrice des Birds (www.birdsdessines.fr) et créatrice de La TÉLÉ des Kids, chaîne youtube et booktube pour les petits et grands enfants... Elle adore dessiner, lire, voyager, se perdre dans la nature, faire mille choses à la fois et essayer d’arrêter le temps pour faire tout ça ! Il suffit de regarder son blog Les carnets d’Adeline (www.lescarnetsdadeline.com) pour découvrir l’ampleur de son travail. Elle a déjà illustré pour L’Atelier des Noyers Le Temps du rêve avec Olivier Delbard en 2017, L’Atelier des Z’Animots et L’Atelier des Z’expressions, en collaboration avec Claire Delbard, pour notre plus grande joie. Fin 2019 elle nous a offert un délicieux et facétieux abécédaire des contes nommé Il était une fois... qu’elle a concocté avec Maryline Gérard. Avec Le Dernier Voyage du Grand Elfe, Adeline nous offre un voyage dans le monde des cartes qui l’a toujours fascinée. Elle le tient de ses parents qui lui ont transmis le goût du voyage.
Renversée (Caraibeditions)
de Frédéric Pichon
Apeurée, Maryse Daventure se sent contrainte de fuir la Martinique. Enceinte, elle veut protéger son enfant à venir. Dix-sept ans plus tard, elle vit à Nice avec son fils. Brillant et beau gosse, Rémi tombe amoureux d'Anna-Lou, une Niçoise pure souche. Tout bascule lorsque la jeune fille est renversée par un camion, alors que dans la même période, le père de Rémi refait surface. Ce Guadeloupéen se montre plus menaçant que jamais. Les sentiments qu'éprouvent les deux adolescents l'un pour l'autre sont-ils menacés? Une histoire d'amour sur fond de handicap. Thème : l'acceptation des différences...
Ailleurs, le plus beau des pays
Isabelle Joly
Abdou, comme beaucoup d’adolescents du Sénégal rêve d’Ailleurs. Et pourtant, son pays, sa famille ont tant à lui offrir. La réalité vaut parfois mieux que les rêves.
Auteure Isabelle JOLY, née en 1955, vit à l’Ile de la Réunion. Chevalier des arts et des lettres depuis 2014, elle est auteure jeunesse, nouvelliste et dramaturge. Elle a publié de nombreux contes et albums pour la jeunesse, inspirés par son île natale ou par ses voyages. Prix du livre Jeunesse d'Ouessant en 2008 pour l'album, Ma boîte à bonheur. Illustratrice GRIOTTE (c’est son prénom), est une artiste auteur issue d’une famille créole Zanatany (« enfant du pays » en malagasy). Elle a vécu en France métropolitaine, à La Réunion et à Madagascar. Elle travaille autant sur toiles que dans de petits carnets, dans lesquels elle écrit et trace sa propre Histoire, en des petits textes, des peintures, impressions, graphismes, dessins, collages… Son travail est une démarche de réappropriation des fondements de son identité métisse. Son chemin d’observation et de contemplation l’amène à la rencontre de l’autre qui n’est jamais vraiment semblable mais jamais vraiment étranger. ▪ Zanfan Zavavirano, écrit par Anny Grondin, 2016, Dodo vole (illustrations). ▪ Trois Tresses/Randrana Telo, écrit par Raharimanana, 2018, Dodo vole (illustrations). ▪ Chez les creuseurs de baobabs : avec Cyrille Cornu 2020, Elytis (carnet de voyage, illustration et co-écriture). Prix du Club de la Presse Auvergne 2019. ▪ À la source des filles-des-eaux : avec Anny Grondin, 2021, Dodo vole (carnet de voyage, illustration et co-écriture).
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Mais pourquoi donc le poisson clown fait le clown ?
Isabelle Joly
Editions du Cyclone
sur FB : https://www.facebook.com/editionsducyclone
Le Forban Noir
de Patrick Durville
ILLUSTRATION Sébastien Gannat
Éditions du Cyclone
À la disparition de toute sa famille enlevée par les hommes bleus du désert, Tamba, dix ans, se retrouve bien seul et démuni. Il est recueilli par Dialo,un fourbe qui le vend comme esclave aux Espagnols. Libéré par des pirates, il devient l’un d’entre eux et une nouvelle vie s’offre alors à lui.Une vie de combats, d’aventures et de rencontres. Prisonnier, fugitif, riche ou misérable, le petit Tamba devient un grand guerrier dont le destin l’entraîne inexorablement vers Bourbon, une petite île de l’océan Indien. L’action se situe au XVIIIe siècle. Raconté comme une véritable aventure, cet ouvrage est également un récit historique basé sur de véritables descriptions ou évènements.
sur FB : https://www.facebook.com/editionsducyclone
LITTÉRATURE GÉNÉRALE
Cantique du Balbutiement,
de LP Dalembert (Éditions B. Doucey)
La vie de cet écrivain haïtien, né en 1962 à Port-au-Prince, est placée sous le signe du voyage et du dialogue des cultures. Ce vagabond polyglotte, qui a séjourné à Paris, à Rome, à Jérusalem, à Berlin, en Amérique du Sud, aux États-Unis ou en Afrique noire, est à la fois romancier, nouvelliste et poète. Après un premier roman intitulé Le crayon du bon Dieu n’a pas de gomme (Stock, 1996), il a publié divers récits ainsi que des recueils de poèmes. Parmi ses derniers romans, on peut citer Avant que les ombres s’effacent et Mur Méditerranée aux éditions Sabine Wespieser. En 2019, il reçoit le Prix de la langue française. Il a souhaité confier sa poésie aux Éditions Bruno Doucey qui ont publié, en 2017, son recueil En marche sur la terre, puis, en 2020, Cantique du balbutiement.
Napoléon, les derniers témoins racontent.
Daniel Chanteranne (Éditions du ROCHER )
Historien, David Chanteranne est rédacteur en chef du magazine Napoléon Ier – Revue du Souvenir Napoléonien. Il a publié, seul ou en collaboration, une quarantaine d'ouvrages spécialisés sur Napoléon. Il est également conservateur du musée Napoléon de Brienne-le-Château. Les douze morts de Napoléon, PASSES COMPOSES, janvier 2021-Napoléon: Sa vie, ses batailles, son empire, GRÜND, septembre 2010-Napoléon et les grandes cérémonies impériales, CABÉDITA EDITIONS, février 2018-Le petit livre de Napoléon, PAPIER CADEAU, septembre 2019- Napoléon aux 100 visages, Le cerf, mai 2019 PHOTO@CHRISTIAN CHIQUELLO
Naître ici,
de Nassuf Djailini (Editions B. Doucey)
Nassuf Djailani est né à Mayotte, dans l’archipel des Comores, en 1981. Après avoir passé une partie de sa scolarité à Mayotte, il quitte son île natale pour La Réunion, puis Marseille où il passe son baccalauréat. Il intègre ensuite l’école de journalisme de Bordeaux, s’installe enfin à Limoges où il travaille pour France Télévisions. Très préoccupé par la situation dans l’archipel des Comores, il crée en 2010 Project-îles, revue d’analyse, de réflexion et de critique sur les arts et les littératures de l’océan Indien. Sa plume est avant tout celle d’un écrivain, romancier, dramaturge et poète engagé dans le monde. Son recueil Naître ici est paru en 2019 aux Éditions Bruno Doucey, et a reçu le prix Fetkann ! Maryse Condé pour la catégorie poésie en 2020.
Ouessant.
de Julien Amic (Éditions Glénat)
Julien Amic est un photographe passionné par tous les aspects du monde marin et insulaire. De formation scientifique, c’est aussi un naturaliste spécialisé dans les oiseaux marins et les cétacés. Engagé, il est impliqué depuis de nombreuses années dans la préservation de notre belle planète, avec une volonté de sensibiliser chacun d’entre nous à la beauté et la fragilité du milieu dans lequel nous évoluons.
Obsessions de lune,
de Soeuf Elbadawi (Editions @ Bilk /Soulk -Monori Comorres )
Soeuf Elbadawi. Auteur et artiste comorien, anciennement journaliste, il consacre toute son oeuvre à questionner le destin de son archipel de naissance et son rapport au monde. Quatre îles, aujourd’hui divisées en deux rives, suite à un processus de décolonisation inachevée. Obsessions de lune/ Idumbio IV, comme nombre de ses écrits, parle des îles de la lune – les Comores – et du tristement célèbre Visa Balladur, instauré en 1995 par la France aux Comores. Un dhikri pour nos morts la rage entre les dents (Vents d’Ailleurs), 2013. Moroni Blues/ Une rêverie à quatre (Bilk & Soul), 2009. Un poème pour ma mère/ Une rose entre les dents (Komedit), 2008. Moroni Blues/ Chap. II (Bilk & Soul), 2007.
Morne Raide de Richard Sainsily Un jeune couple va vivre un conflit intense suite à la chute brutale de l’homme dans l’alcool. Sa compagne va le quitter, c’est alors pour l’homme une dégringolade accélérée dans l’ivrognerie, la dépression, la souffrance et le mal-vivre. Morne raide démarre ainsi dans une altercation brutale des deux protagonistes. En toile de fond un autre personnage mythique, mystérieux, Ambroise-chien porte en sa présence toute la charge des kwayandiz du Pays-Guadeloupe. C’est un gadèdzafè-frotteur-guérisseur, un sang marginal déguenillé qui a hérité de son grand-père Makolo-Gwopyé, de véritables pouvoirs et dons venus d’Afrique. Il guérit. Il voit et prédit l’avenir. Ainsi il a une vision tragique de l’homme Laurélien, bien avant que ce dernier ne mette un terme à sa vie… Né en Guadeloupe dans la région des Grands-Fonds. Enseignant Formateur diplômé des Hautes Etudes Sociales, de Journalisme et de Psychologie Sociale (Paris VII). Il est coach éducateur psychologue depuis 1997. Conteur, poète avec deux recueils : Fleurs nocturnes (2007) et Poème ma terre (2010). Après Propos d’un Nègre Marron (2015), Morne raide est son second roman.
LE BALLET DES MASQUES de Serge Urgin
Lorsque les coupeurs de canne de la plantation de Saint-Cyr se mettent en grève, Judor, le fils de celui qui, 20 ans auparavant, ramena la paix dans la bourgade, voit son destin lié à une tragédie qui marquera tous les esprits. Tandis que les gendarmes tirent sur les manifestants, dans un hangar désaffecté de Carénage, un incendie se déclare ; parmi les décombres un corps calciné… Le Ballet des masques met en scène des personnages passionnés, façonnés par la plantation et les histoires singulières qui, entre intrigues, secrets et destins croisés, tissent la trame de la culture créole.
Serge Urgin est né en 1950 à Pointe-à-Pointe en Guadeloupe. Directeur d’établissements médico-sociaux et thérapeute, il est attentif à l’évolution de son temps et s’inspire de la complexité des relations humaines pour faire vivre les personnes de ses récits. Aujourd’hui à la retraite, il se consacre à l’écriture.
Lance Pierre,
de Soamiely Andriamananjara (Édition Dodo Vole)
Avec tendresse et humour, ce recueil de onze nouvelles nous plonge dans le quotidien des Malgaches sans cesser de nous étonner. Soamiely Andriamananjara excelle à faire saisir l’extraordinaire d’existences banales, douceur et violence s’y conjuguant en continu. Une voix contemporaine, qui sait s’imposer en murmurant. Soamiely Andriamananjara a grandi à Antananarivo, vit à Washington DC. Économiste de profession, il écrit des nouvelles et des essais sur différents aspects de la société malgache, principalement en malgache. Ce recueil est sa première publication en langue française. Traduit du malgache par Johary Ravaloson.
L’île que j’ai tant aimée (Éditions Les îliennes)
Une enfance à Ouessant au début du xxe siècle
de Joséphine MASSON BACQUET
En chemin Les îliennes ont croisé Martine Bonnamy qui leur a confié un précieux manuscrit conservé depuis près de cent ans. Nous l’avons lu, aimé et, par la magie du livre, ce texte est ressuscité. Dans son écriture fine et sensible, on découvre l’imaginaire et la grâce de l’enfance, mais aussi le talent d’une femme de lettres qui n’est pas sans évoquer Colette. Vous tiendrez entre vos mains un récit tendre, drôle et riche d’une humanité qu’il nous est demandé de transmettre. Deux autres belles rencontres ont accompagné la naissance de ce livre, Pierre-André Weitz et Olivier Py ; le premier en a fait les dessins, le second la préface. Joséphine MASSON BACQUET est née en Algérie en 1896. Elle a vécu à Ouessant au début du XXe siècle, probablement entre 1912 et 1916.
Journal d’un Hiver à l’île de Sein
de Jean-Paul Ziegler
Au cours de l'hiver 2014-2015 j'ai effectué un grand voyage sur la petite terre de Sein, au large de la Pointe du Raz. C’était une aventure, un rêve, une sorte de défi que je m'étais lancé, de passer tout l’hiver dans l’île. Je me demandais si je supporterais cette forme de solitude, sans quitter l'île, avec de rares visites. Au fur et à mesure des jours et des rencontres, je me suis fait à cette vie au point de l'apprécier. Un sentiment de bien-être s'est installé progressivement, avec de grands moments de paix. J'ai approché les gens de là-bas sans hâte et sans urgence, avec retenue et empathie, persuadé que je serais admis par la plupart si je ne forçais aucune porte. En confiant à ceux qui m'interrogeaient que j’allai rester les quatre mois d'hiver, je surpris des regards interrogateurs et encourageants. Que de fois n'ai-je entendu « vous avez raison, c'est le meilleur moyen de connaître notre île », ou encore « on aura le temps de se voir ». L'île est si petite, qui se cache derrière la houle de l'Atlantique, et ses habitants si peu nombreux qu'ils forment une toute petite "tribu", un petit village en mer ! Elle n'offre que peu d'échappatoires. Les heures y sont plus étirées, le temps et ses rythmes différents de la grande terre. Le rendez-vous avec soi-même y est possible, même si vivre là-bas durablement est presque impossible, sauf à y être né.
J’ai beaucoup écrit dans ma vie professionnelle, pendant plus de quarante ans, comme travailleur social, psychosociologue et sociologue (éducateur spécialisé ayant exercé auprès de divers publics, cadre, formateur, directeur de formation, consultant). Je suis né en Alsace et ai travaillé dans l’Est de la France (environ vingt ans), puis en région parisienne avant d’occuper le poste de directeur de l’IRTS de Bretagne (Rennes) avant ma retraite. J'ai rédigé de nombreuses monographies, des rapports d’enquêtes et des récits de toutes sortes. J’ai écouté mille détresses et mille espoirs d’êtres humains de tous âges dont j’ai beaucoup appris. C'est avec ma sensibilité personnelle, mon intérêt pour l’Île-de-Sein, mais aussi cette expérience professionnelle que j’ai écrit ce livre d’immersion dans un autre monde que le mien. Je m’intéresse aussi au monde paysan, à l’histoire de l’agriculture en Alsace et en Bretagne, aux personnes âgées et aux modes de prise en charge des plus fragiles ainsi qu’aux îles de la pointe de Bretagne.
Gris de Payne
de Allan Ryan (Editions l’Atelier des Noyers)
Dans une recherche de l’épure, Allan Ryan nous livre ici une déambulation poétique texte et photographies. Dans Gris de Payne, on retrouve le vent vif d’Ouessant où l’inspiration de ce projet a pris naissance. A la fois vive et rocailleuse, comme un paysage intact, à la fois entêtante et précieuse, l’écriture nous emmène aux frontières de l’âme, qui cherche son chemin et un sens à l’existence. Après un travail au sein de la compagnie Artisanal Théâtre, dirigé par Antonio Cauchois, c'est au Conservatoire National de Région d’art dramatique de Dijon, qu'Allan se forme sous la direction de Jacques Bellay, Laurent Frechuret et France Dari. Mais très vite une orientation musicale prend forme où l'écriture retient toute son attention. En 1997, Allan joue dans Les 37 sous de Mr Montaudoin (de E. Labiche) puis travaille sur son premier album Capharnaüm. Ce premier disque mène à la rencontre du public au cours de nombreux concerts. Entouré d'une comédienne et de cinq musiciens, Allan parcourt la scène à la recherche de la lumière dans un décor et une mise en scène spécialement conçus pour l'occasion. Après un retour au théâtre en 1999 avec K en Kaval sur des textes de Franz Kafka, Allan prépare son second album (Enfermétique - 2001). Au printemps 2003, il met en scène une création théâtrale (Ces instants qui se disent...), puis écrit et compose son troisième album (Amentia). Un 4ème disque voit le jour en 2006(Profundis). C’est en 2007 qu’Allan publie son premier livre (Poupées de bois, pantins de chiffon contes illustrés par Matthieu Louvrier) suivi en 2008 du 5ème album Le journal du garçon qui… Il met en scène Histoires d'Hommes de Xavier Durringer en 2009. Publication à la rentrée 2010 du livre Le sirop de grenadine, puis de l’album Memento Mori en 2011. Memo marquera le temps du bilan (compilation 1998/2012) suivi de l’album live Vivant – live à Vogüé (2014). En 2016, Allan publie un recueil de nouvelles sous le titre Les jours perdus. C’est avec l’artiste Matthieu Louvrier qu’il travaille ensuite sur l’album Bien plus qu’un vague à l’âme… (2017).Après de nombreux concerts, Allan publie le conte âme papier (2017), suivi de Jumeaux mais pas trop (2019) tous deux illustrés pas le plasticien Matthieu Louvrier, aux éditions l’Atelier des Noyers. Gris de Payne est son dernier projet (2020). Multi support, il se présente sous la forme d’un livre (texte et photographies), d’un album piano-voix et d’un moyen métrage du même titre.
Allan RYAN Allan RYAN est auteur-compositeur-interprète. Son travail s’oriente désormais vers un romantisme contemporain épuré. Gris de Payne est un projet protéiforme : livre, cartes postales, tirages numériques numérotés signés, album CD, concert-lecture et photographies originales signées. Dans Gris de Payne, on retrouve le vent vif d’Ouessant où l’inspiration de ce projet a pris naissance. À la fois vive et rocailleuse, comme un paysage intact, à la fois entêtante et précieuse, l’écriture d’Allan nous emmène aux frontières de l’âme, qui cherche son chemin et un sens à l’existence. Il a déjà publié à l’Atelier des Noyers Âme papier en 2018 et Jumeaux mais pas trop, en 2019.
L’archipel des secrets (Editions palémon)
de Anne-Solen Kerbrat
« Chez Armance » est une maison d’hôtes installée sur l’île de Bréhat, exclusivement destinée à des auteurs en phase d’écriture. Ainsi, dix auteurs en devenir se sont-ils réunis pour quelques jours afin de mettre un point final à leurs ouvrages respectifs. Eux qui souhaitaient se couper du monde pour mieux se consacrer à l’écriture ne croyaient pas si bien dire… En effet, la tempête du siècle s’abat sur Bréhat, isolant totalement l’archipel et ses habitants du continent. Plus aucune communication n’est désormais possible avec l’extérieur, enfermant les îliens dans un huis clos inquiétant. Alors, lorsqu’un cadavre est découvert sur la plage, force est de croire que le coupable se trouve encore sur l’île… Hasard du calendrier professionnel, Perrot, nouvellement promu commissaire, et Jeanne Sixte, sa collègue dont il se rapproche doucement, sont également de passage à Bréhat. Pas d’autre choix pour ces derniers que de tenter de découvrir qui des « dix petits auteurs » est le coupable…
Tant qu’il reste des îles,
de Martin Dumont (Éditions Les Avrils)
Depuis des mois, les habitants ne parlent que de ça : l’avancée du monstre. Bientôt, un pont de béton va relier leur île au continent. Certains veulent bloquer les travaux, préserver coûte que coûte ce lieu enchanteur. Léni, lui, garde ses distances. S’investir, se livrer, il ne sait pas faire. Séparé de sa femme, il ne voit sa fille qu’un week-end sur deux. Le reste du temps, il répare des bateaux sur le chantier du vieux Marcel, joue à la coinche au bar, navigue dès qu’il le peut. Alors que l’économie insulaire s’essouffle et que le pont progresse inexorablement, Léni comprend que quelque chose doit changer, pour l’île comme pour lui-même…
Martin Dumont Né en 1988, Martin Dumont vit à Paris et travaille comme architecte naval. Il a passé son adolescence à Rennes où il s’est épris de l’océan et de la voile. Dès qu’il le peut, il rejoint le Morbihan pour prendre la mer. Il est l’auteur du Chien de Schrödinger (Del-court Littérature, 2018, cédé aux États-Unis, The Other Press, 2020), où il campait déjà des personnages aussi pudiques que subtil
L’île, des jours durant
de Rozenn Evain (Editions du Passavant)
Rozenn Evain a vécu jusqu’à l’âge de neuf ans à l’île de Sein et ensuite dans la commune de l’île-Molène, où elle a commencé à travailler à seize ans. Elle est arrivée sur le continent à l’âge de dix-neuf ans. Après un certificat d’études obtenu à Ouessant en 1966, elle exerça dans le domaine social et fit sa carrière en Loire-Atlantique avant de revenir chez elle, à Sein. Les arts plastiques ont toujours occupé une grande place dans sa vie et c’est pour son plus grand plaisir, et le nôtre, qu’elle mêle aujourd’hui écriture et peinture. Rozenn Evain livre ici une œuvre originale composée de poèmes et de tableaux. Façonnée par les îles, elle nous invite à explorer la sienne à travers une écriture authentique, rythmée par le roulis puissant des vagues du Finistère. Une ode à la mer. • Le bruit du fond de la mer, éditions Sac à Mots, octobre 2012.
Ubuntu ce que je suis,
de Emmanuel de Reynal (Editions l’Harmattan)
Emmanuel de Reynal est un acteur engagé dans la vie économique et sociale de la Martinique. Né en 1965 à Fort-de-France, il fait carrière dans la publicité régionale et participe activement à la vie associative de son île. Il est l’un des premiers adhérents de l’association Tous Créoles, fondée par Roger de Jaham et Gérard Dorwling-Carter en 2007, dont le but est de rapprocher les différentes communautés antillaises pour « faire de nos différences une œuvre collective ». Il préside pendant 6 ans (2012-2018) l’association Contact-Entreprises dont l’objectif est de remettre les valeurs entrepreneuriales au cœur de la vie sociale et de faire « tomber les murs » entre le monde économique et tous les mondes qui l’environnent (éducation, jeunesse, politique, administration, associatif...). Il fait partie de ceux que l’on qualifie de « béké », terme qui, aux Antilles Françaises, désigne les blancs créoles descendants des premiers colons européens.
Intranqui’illités N°5 (passagers des vents)
Collectif, dirigée par James Noël
La revue IntranQu'îllités fait peau neuve ! Pour sa nouvelle sortie, elle pose nue, en corps sage, alors que ses plus fervents contributeurs s'abandonnent totalement à l'Éros, comme une quête des sens, une interrogation fondamentale posée à la fois à la peau et à l'esprit. Ce nouveau cahier secoué d'influx nerveux est le fruit d'un désordre, un appel du pied lancé voici quelques mois : Soyons des héros de l'éros ! Et c'est parti ! Des héroïnes dont les yeux ignorent le froid. Des photographes ajustant leur focale. Des peintres blessés qui badigeonnent l'univers. Des poètes qui prennent pied. Des grands écarts de romanciers. Des penseurs chavirant dans une anse à voile et à vapeur. Fort de ses nombreux contributeurs issus de différents pays, toutes générations et tous genres confondus, ce numéro est un camouflet adressé aux replis identitaires, une insurrection sans autre but que la révolte elle-même, une chambre incandescente hantée de mille corps qui s'embrasent loin de tout académisme. Obsédées, hantées jusqu'à l'exorcisme, ses pages sont traversées par des voix en crue, des brames amoureux, des beautés en rafales. Quand les lits des rivières sont détournés et menacés, les dieux, tels d'antiques troupeaux, viennent boire dans les mains des artistes. Quoi de mieux pour traverser l'hiver et brûler les crispations qu'une marmite bouillante de pépites et d'impétueuses merveilles ?
Sentinelle (Editions Sauvages) de Marie-Josée Christien
Sentinelle est un ouvrage insulaire. L’île est vue par l’auteur comme une vigie aux avant-postes du continent, une sentinelle aux aguets des mouvements imperceptibles de l’univers.
La première partie « Sentinelle » a été publiée en 2002 par Citadel Road Editions. Cette édition est épuisée. La nouvelle édition est augmentée de trois parties : « Escapade insulaire » (Île aux Moines – Archipel des Glénan – Île de Sein – Île de Batz – Île de Bréhat), « Vigie d’Enez Eusa » et « Tour Tan », soit 15 textes. Cinq collages de l’auteur accompagnent la présente édition.
Marie-Josée Christien, née en 1957 dans la Cornouaille morbihannaise, vit dans le Finistère à Quimper. Poète, critique littéraire, auteur jeunesse et collagiste, elle a publié une trentaine d’ouvrages majoritairement de poésie et collaboré à des livres et à des tirages d’artistes. Elle est présente dans une quarantaine d’anthologies et d’ouvrages collectifs et traduite en allemand, bulgare, espagnol, portugais et breton Elle est responsable de rédaction de la revue annuelle Spered Gouez / l’esprit sauvage qu’elle a fondée en 1991. Elle collabore régulièrement à la revue ArMen depuis 2006 et occasionnellement au magazine numérique Unidivers. Deux ouvrages lui sont consacrés : La poésie pour viatique (Cahiers Chiendents n°118, Editions du Petit Véhicule, 2017) et Marie-Josée Christien, passagère du réel et du temps (Ed. Spered Gouez, collection Parcours, 2020). Pour l’ensemble de son œuvre, elle est lauréate du Prix Xavier-Grall et a également reçu le Grand Prix international de poésie francophone.
Décristalliser (Editions Petra) de Léa Dubreuil
Décristalliser Déconstruire Se déprendre de quelqu’un Sur une île, la plus belle qui soit Désinvestir les lieux mêmes qui ont inscrit l’intensité du sentiment amoureux Dans un paysage de beauté et de douleur Alors que tout conduit à lui Irrémédiablement. La première de nos croyances, c’est d’attribuer à l’objet les signes dont il est porteur. Tout nous y pousse : la perception, la passion, l’intelligence, l’habitude et même l’amour-propre. Nous pensons que « l’objet » lui-même a le secret du signe qu’il émet. Gilles Deleuze Léa Dubreuil est professeure de français au collège Michel Lotte de Belle-Île-en-mer, où l’espace est restreint et le temps élargi.Elle trouve qu’il y a de la Beauté partout, même si à certains endroits, il faut bien regarder. Elle trouve que la littérature permet de mieux vivre les contradictions plurielles.Elle publie aux éditions Pétra son premier ouvrage, au croisement de la poésie et de la narration, parce qu’il lui semble que c’est à la rencontre des faisceaux multiples que se situent les points de compréhension du monde.
L’archéologie en questions (Editions Petra)
Jean-Paul LE BIHAN
L'archéologie s'est totalement transformée depuis 1970, que ce soit par ses objectifs, ses méthodes et la diffusion de ses résultats (mécanisation, professionnalisation, informatisation). Témoin et acteur de ces mutations, l'archéologue Jean-Paul Le Bihan dresse, à l'intention du grand public, un vaste panorama de cette discipline : pratique de terrain et de laboratoire, autant que rapports à l'Histoire, à la mort, à l'art, mais aussi au public et à la politique. La forme de l'interview journalistique, enrichi de réflexions personnelles et de textes de fiction, confère un caractère original et très spontané à cette très vivante histoire de l'archéologie contemporaine. « Lorsque Jean-Paul explique que “Fouiller et publier participent d'une seule et même démarche... La motivation profonde du chercheur c'est la communication, la relation à l'autre”, au-delà de l'homme de terrain et d'écriture, c'est l'humaniste (au sens philosophique du terme) qui s'exprime. Celui qui nous conduit à une réflexion plus profonde sur l'Histoire de l'humanité, notre place dans la société et dans le monde. Son ouvrage, ses écrits devront être prescrits à tous les étudiants et archéologues en devenir. » (Marie-Yvane Daire, CNRS)
Né en 1944 à Saint-Brieuc, Jean-Paul Le Bihan, professeur d’histoire-géographie à Quimper, pratique l’archéologie depuis 1970. Archéologue de cette ville jusqu’en 2009, il dirige le Centre de recherche archéologique du Finistère depuis 1990. Il consacre ses recherches à Quimper et à l’île d’Ouessant, recherches publiées dans Archéologie de Quimper, matériaux pour servir l’Histoire et Archéologie d’une île à la pointe de l’Europe, Ouessant. Après avoir monté les expositions internationales Au temps des Celtes et Rome face aux Barbares au Centre culturel de l’Abbaye de Daoulas, il collabore, depuis 1996, avec des archéologues du sud de la Russie. Il se consacre désormais à la littérature. Soucieuse d’intégrer l’homme dans son milieu, sa plume multiplie les formes d’expression : journal, autobiographie, récit de voyage, poésie. En collaboration avec des peintres contemporains, il analyse les rapports entre archéologie et peinture non figurative (Empreintes, mémoire d’île).
Eclipse(s),
de Ezio SINIGAGLIA (Éditions Zeraq )
Eugenio Akron, architecte triestin à la retraite, réalise son dernier vrai voyage. Sa destination ? Une île nordique, un radeau de basalte perdu en pleine mer d’où il pourra assister à une éclipse totale de Soleil. La solitude d’Akron – quoique plutôt paisible – sera de courte durée : il fait connaissance avec Mrs Wilson, une charmante Bostonienne venue elle aussi admirer ce spectacle. Leur rencontre est une chance, un coup du destin, qui fera ressurgir à la surface le passé d’Eugenio. Un roman à la page, qui traite de sujets modernes et qui pousse à réfléchir sur soi-même et sur le but de la vie sans toutefois attrister grâce aux images surprenantes et aux descriptions magnifiques de la scène naturelle où se déroule l’histoire. Les exercices de style se fondent et se confondent avec une histoire qui incite à réfléchir mais qui laisse aussi admirer la beauté des langues. Ezio Sinigaglia (Milan, 1948) a vécu de différents métiers, tous liés à l’écriture. Il a notamment traduit et suivi l’édition de classiques français (Perrault, Marcel Proust, Julien Green) et a publié des contributions dans de prestigieuses revues papier et en ligne. Eclissi (Rome, Nutrimenti, 2016) est le vainqueur, quatre ans après sa publication, du prix Modus Legendi 2020.
Côté cour, côté jardin,
de Franck Lacorre (Éditions Atelier des Nomades)
Né en France, Franck Lacorre vit depuis plusieurs années à l’île Maurice avec sa famille. Ex-banquier, il est aujourd’hui consultant indépendant, formateur à la MCCI Business School et chroniqueur dans la rubrique Histoire du magazine mensuel La Gazette. Côté cour, côté jardin publié en 2020 à l’Atelier des Nomades, est son premier roman.
Misère,
de Davina Ittoo (Éditions Atelier des Nomades)
Née à l’île Maurice, Davina Ittoo est maître de conférences à l’Open University of Mauritius. Son recueil de nouvelles, La Proscrite et autres nouvelles, a remporté en 2015 le prix Jean Fanchette présidé par J.M.G. Le Clézio. Elle reçoit en 2019, le Prix Indianocéanie pour son roman Misère. Bibliographie Misère, Atelier des Nomades, 2019 Proscrite et autres nouvelles, Précigraph, 2015
L’île d’elles,
de Romuald GIULIVO (Éditions Anne Carrière)
Romuald Giulivo est né en 1973. L’Île d’elles est son premier roman."Sous la lumière brûlante d’une île volcanique de Méditerranée, trois jeunes gens font le difficile apprentissage de la vie. Nanni, garçon indolent, vit dans le souvenir de son père et de ses fantasmes pour une célèbre pianiste. Ugo, écorché vif, rêve de fuir loin des petits trafics, mais une ardeur irraisonnée pour la mère de son meilleur ami le retient. Et Sofia qui se tait, qui observe. Elle sait bien que les deux garçons resteront la plus grande émotion de sa vie… Grandir, aimer ou devenir adulte, c’est comme se jeter à l’eau. Au départ, on se sent renaître. On remonte à la surface et l’on respire à pleins poumons, on s’écarte du rivage jusqu’à ne plus avoir pied et l’on se sent enfin libre. Puis viennent les premières vagues, les premiers courants. Alors on découvre que la mer est plus agitée qu’il n’y paraissait depuis la plage. Et aussi que l’on ne sait pas vraiment nager… Dans ce premier roman, aussi lumineux qu’incandescent, Romuald Giulivo compose une histoire au tempo envoûtant qui doit autant au jazz, au film noir qu’à la couleur des ciels italiens, et dit admirablement la beauté ou la détresse des sentiments."
ISOLA
de Joëlle VARENNE (éditions Médiapop)
Solitaire d’île en île, Isola croise le fantôme de sa mère, un marin qui lit dans les rêves, une Pénélope derrière son comptoir. Cela se passe ailleurs, mais sait-on vraiment qui est l’étranger ? Faire de soi-même sa propre île, telle est la quête d’Isola. Une fuite éperdue qui semble ne jamais s’arrêter. À moins que la vie ne la rattrape. Née en 1982, Joëlle Varenne a étudié le cinéma et le théâtre. Après la réalisation de courts-métrages et l’assistanat mise en scène, elle se consacre à l’écriture. Elle a publié un premier roman en 2019, Fårö, une nuit avec Ingmar Bergman (Balland), récit d’une rencontre avec le cinéaste.
Une île et des jeux (Editions Pétra)
Mathieu Evrard
Abdel est un modeste pêcheur de l’archipel des Comores. Son existence suit son cours, avec ses peines et ses joies. Dans une violence sans fracas, une émission de télé-réalité débarque du jour au lendemain afin de tourner un jeu d’aventure. Infrastructures gigantesques, techniciens, aventuriers et dizaines de caméras vont bouleverser la vie d’Abdel, de sa petite fille et de leur plus proche voisin. Autant roman d’une colonisation moderne que d’exil, Une île et des jeux combine récit en prose et narration poétique car le voyage se vit mais aussi se dit, parfois dans l’intimité d’un carnet.
Après une formation en Philosophie et Sciences des Religions, Mathieu Evrard se tourne vers l’enseignement. Une île et des jeux est son second roman.
Insulaire et Le Bien – Aimé
de Sophie Salleron (Éditions La Nage de l’ourse)
Le Bien - Aimé raconte l’histoire d’un amour. Les paysages de l’histoire sont des paysages îliens : Oléron, Ouessant, l’Islande Trois îles qu’elle affectionne particulièrement , qui nourrissent son imaginaire et dans lesquelles elle se rend dès que possible. Vie insulaire ce sont des portraits d îliens. Écrit pendant une résidence d’écriture au Sémaphore de l’île d’Aix, dans la continuité de la résidence d’écriture d’Ouessant où Sophie avait rencontré les habitants de l’île pour collecter des récits de vie, écrire contes et poèmes. Les paysages de l’île d’Aix, les photographies du Sémaphore illustrent le recueil. Sophie Salleron a passé son enfance et son adolescence dans l’ île d’Oléron où vivait sa grand - mère. Aujourd’hui elle vit entre l’île d’Oléron et Champagne. Passionnée par la mer, les phares, les bouts du monde, les îles , elle oriente aujourd’hui son travail d’auteure et de conteuse vers l’insularité.
Je t’écris depuis,
de Ayme GERSENSE (Éditions Mon autre France)
L’archipel de Saint-Pierre et Miquelon est le seul territoire français en Amérique du Nord. L’histoire de ces îles est riche et leur procure un patrimoine culturel aux multiples influences. La maison d’édition Mon autre France a la volonté de promouvoir celui-ci au delà des frontières. Ne souhaitant ni multiplier les publications ni les auteurs qu’elle accompagne, Caroline Dujardin, la fondatrice de la maison apporte ses conseils pour que chaque ouvrage soit une aventure unique. Curieuse et audacieuse, c’est par attachement à ce territoire qu’elle a fondé Mon autre France offrant alors au public une large palette d’ouvrages en lien avec la région. Parmi les titres édités se trouve le premier ouvrage de Gersende Aymé : Je t’écris depuis... Un recueil de correspondances imaginaires, savamment illustrées par La Brume Ensoleillée. Au travers des personnages, c’est une plongée dans l’intimité de familles entre 1880 et 1905, durant la période dite de la Grande Pêche. Gersende Aymé est comédienne de profession, passionnée d’histoire et très atachée au patrimoine. En partenariat avec l’association Sauvegarde pour le Patrimoine de l’Archipel de Saint-Pierre et Miquelon et dans le cadre de Saint-Pierre en scène, elle avait organisé avec Nicolas Le Bossé des lectures, des ateliers et des représentations théâtrales.
Jacky le Sybarite,
de Francine George (autoédition)
Jacky le Sybarite met en scène un Zanatany — Français né à Madagascar — épris de liberté, déterminé à diriger sa vie avec l’exubérance de celui qui n’a peur de rien. En arrière-plan, le contexte historique de son île rouge émerge de soubresauts en guérillas avant et après l’indépendance du pays. Marin, pilote, chercheur d’or, Jacky, façonne son destin, vit ses rêves, confronté à des réalités mouvementées, et parfois dangereuses. De sa plus tendre enfance à ses multiples voyages dans les îles de l’océan indien ou encore en Amazonie, l’auteur nous entraîne dans de formidables aventures parsemées de rencontres pimentées. Un livre qui vous emporte dans son sillage… Francine George vit à La Réunion. Elle se consacre au livre et à la lecture depuis une dizaine d’années. Elle crée ainsi le magazine Bat’Carré qu’elle édite pendant cinq ans pour donner envie de lire en parlant de voyage et de culture. Puis, dans cet esprit, elle organise des ateliers de lecture à destination des enfants et de leurs parents à la sortie des écoles pour engager à lire sur des choix partagés.Après des nouvelles et des carnets de voyage, elle publie son premier roman Jacky le Sybarite, l’histoire d’un intrépide aventurier, né à Madagascar, qui, d’île en île, explore au gré de sa fantaisie l’océan indien.
An account of Corsica – Etat de la Corse,
de James Boswell (Éditions Albiana) Edition bilingue traduction de Jean Viviès
Auteur écossais majeur du XVIII° siècle, James Boswell publie en 1768 An account of Corsica, premier ouvrage au succès retentissant. Son récit est le premier témoignage direct publié sur Pasquale Paoli, avec lequel il a entretenu une amitié sans frontières. La cause des Corses se confondant avec les questionnements politiques et philosophiques des Lumières, le livre fit plus pour la révolution paolienne qu’aucun autre. Il devint un ouvrage de référence et fit notamment connaître aux révolutionnaires américains l’exemple corse...
Rime en île, délicieusement juvénile.
de Richie Touenn (éditions Touenn)
Richie Touenn, domiciliée aujourd’hui dans les Côtes d’Armor, présente dans de ce recueil de poèmes, ses amours adolescentes. Après des études d’arts et littérature elle devient graphiste tout en poursuivant sa passion de l’écriture. Après avoir publié un roman en collaboration avec Orphée Tadini, professeur de Français (Engloutie ! Qu’y puis-je. 2017) puis un livre pour la jeunesse rédigé avec Stemalo (Mystères au Château de Selles-sur-Cher. 2020), elle compile ici l’inspiration poétique de sa jeunesse. Deux de ces poèmes ont d’ailleurs été publiés dans les années 90 par la Bibliothèque Internationale de Poésie. L’île juvénile est sa façon de qualifier l’ île d’Oléron, d’où sa famille maternelle est issue.
Contes et légendes de la tradition orale corse,
de Mathée Giacomo Marcellesi (Éditions Albiana)
Sorcières, diables, chevaliers et princesses sont au rendez-vous de la mémoire : portés par la voix des Anciens, ces contes et légendes traditionnels ravivent les couleurs du passé et animent l'imaginaire pour le plus vif plaisir des grands et des petits.
Abdelkrim ou la clef des mondes
de Peggy-Loup Garbal (Editions UDIR)
Octobre 1926 : après la guerre du Rif, le rebelle Marocain Abdelkrim Al Khattabi est exilé sur l'île de La Réunion, en résidence surveillée au château Morange. Deux mois plus tard, au Royaume de Grande-Bretagne, la romancière Agatha Christie disparaît mystérieusement au bord d'un lac. Sur place, on ne retrouve que sa voiture et son manteau. Comment ces deux personnages, qui n'ont rien en commun, en viennent-ils à se rencontrer ? Dans le château Morange, le huis clos entre la dame de la bonne société anglaise et le guerrier des plaines du Rif est explosif. Mais malgré leurs divergences, ils devront s'allier pour démasquer un criminel. Au coeur de l'intrigue : meurtres en série, fantômes myopes, sorcière maladroite, complications en tout genre... et une clef aux pouvoirs surnaturels. Peggy-Loup Garbal, née à Lyon en 1973, vit à La Réunion depuis vingt ans. Ancienne journaliste, cette écrivaine (romans, nouvelles, poésie, théâtre, etc.) est également communicante pour des événements littéraires et animatrice d'ateliers d'écriture tout public. Atteinte du syndrome d'Asperger, elle milite au travers de son association Nos âmes d'autistes pour valoriser les artistes autistes. Son roman, « Abdelkrim ou la clef des mondes » est le premier volume d'une trilogie basée sur deux faits historiques : l'exil du rebelle rifain Abdelkrim Al Khattabi sur l'île de La Réunion et la mystérieuse disparition de la romancière Agatha Christie en 1926.
Les couplets de folie,
de Pierre-Joseph Ferrali (Éditions Albiana)
Roman de rage et de combat, Les Couplets de folies résonnent comme un hommage aux « petites » gens, aux oubliés de l’histoire, aux invisibles. Traduit du corse. Titre original : Austina (Albiana, 2017)
L’anse des coquelicots (Editions des Busclats)
de Océane Madeleine
Sur Favitas, île perdue au large de terres violentes où se livrent des guerres sans nom et se perpétuent des massacres, parle Vita une vieille femme solitaire. Elle vit ici avec ses souvenirs, ses morts dont elle porte les ombres, ses chèvres et les paniers qu'elle tresse. Vita est la dernière résidente de Favitas, celle qui a aimé le corps des hommes, l'amour libre, le bleu de la mer, les coquelicots rouge sang, et les bêtes. Celle qui a aimé passionnément Yann, un extrémiste de ces pays en guerre, mort assassiné. Le fils de Yann, jeune champion de course à pied, débarque sur l'île. Il court à perdre le souffle, interrogeant sa vie, en quête de ce qui pourrait faire de lui un homme, un père. Roman solaire et crépusculaire à la fois, l'Anse des coquelicots a la beauté des tragédies grecques anciennes. Vita des Ombres y est une Iphigénie des temps modernes, l'inoubliable héroïne de notre cruelle modernité. Pour son premier roman: D'Argile et de feu, publié aux éditions des Busclats, Océane Madelaine avait reçu outre le chaleureux accueil du public, le prestigieux Prix Première décerné en Belgique.
Née en 1980 à la Roche Saint-Secret (Drôme), Océane Madelaine est céramiste et écrivain. Elle grandit à la marge, dans une ferme de l’Aude, au contact de la terre, des bêtes et des livres. Après des études de Lettres Modernes à Toulouse et à Paris et deux nouvelles nominées au Prix du Jeune Ecrivain, elle découvre la céramique. Séduite par la matière simple et puissante de l’argile, elle décide de se former à ce métier. Elle installe son premier atelier en 2010 dans les Corbières, en pleine garrigue, où elle mène de front la pratique de l’écriture et de la céramique. D’argile et de feu, son premier roman, paru en janvier 2015, rend hommage à cet univers potier qu’elle connaît bien. Il s’inspire notamment de la vie de la potière Marie Talbot qui travailla à la Borne au 19ème siècle, à travers une écriture qui se veut matérielle et sensorielle. Depuis 2016, Océane Madelaine vit et travaille dans le Finistère, face à l’île d’Ouessant. Son atelier se situe dans un hameau entre les Blancs Sablons et la plage de Kerhornou, où les passages de la Penn Ar Bed rythment ses journées. C’est là qu’elle achèvera son deuxième roman, L’anse des coquelicots, entamé dans la garrigue du sud. L’ensemble du roman se passe sur une île imaginaire, Favitas, qui résonne avec une certaine sensation d’insularité, de joie, de retrait et de marge vécue par l’écrivaine durant son enfance, et qui la poursuit depuis, comme un espace intérieur et puissant.
L’île abandonnée (Editions palémon)
de Pierre Pouchairet
Alors que la France s’apprête à affronter un ouragan d’une ampleur comparable à celui de 1987, les pilotes du vol Air France AF007 qui a décollé de New York apprennent qu’ils font l’objet d’une menace terroriste et se voient interdire le survol de l’espace européen. Comme ils ignorent quels sont les passagers incriminés, une seule solution s’impose à eux : un atterrissage d’urgence sur l’aéroport d’Ouessant, pourtant inadapté pour ce type d’appareil. Pour la commandant Vallauri et ses amis, bien installés dans l’Airbus A380 après un séjour outre-Atlantique, c’est la fin des vacances et le début de quarante-huit heures dramatiques. Alors que l’île se retrouve coupée du monde par la tempête, les morts se succèdent sans que l’on parvienne à identifier les coupables. Entre peur et désir de vengeance, les esprits s’échauffent…
Hospitalières,
de Francis Aïqui (Éditions Albiana)
Accepter une résidence d'écrivain dans un hôpital, ce n'était certainement pas banal, comme un défi personnel à relever... La "chronique-roman" de Francis Aïqui née à cette occasion ne pouvait pas l'être non plus... Elle est belle et profonde...
Décameron 2020,
Projet collaboratif au temps du confinement. Lire, rêver, écrire, vivre… Collectif (Éditions Albiana)
Une efflorescence littéraire inédite, en résistance au premier confinement... La grande diversité des styles et des catégories littéraires font du Décaméron 2020 un ouvrage hors du commun et d’une richesse exceptionnelle : nouvelles, contes, témoignages, récits, prose, poésie, noir, érotisme, jeunesse, art, théâtre… Le samedi 5 décembre, les éditions Albiana ont reçu, pour le Décaméron 2020, le Trophée de l'édition 2020 [Catégorie Innovation du confinement ] décerné par Livres Hebdo !
L’alba di u cantu,
de Ghjilormu Padovani (Éditions Albiana)
Le livre d'histoire des chansons corses : airs célèbres, tubes et chants traditionnels... Un répertoire paroles incluses à connaitre ou se remémorer...
Une vie sauvage
Un géologue américain chez les bergers corses (1856-1857)
Au XIXe siècle, Raphael Pumpelly, grand géologue et explorateur américain de renom, a vécu en immersion au cœur de la montagne corse et au plus près de ses habitants. Voici une curiosité littéraire et scientifique qui ravira à la fois les amoureux des montagnes corses, ceux d’histoire et d’ethnographie insulaire et, bien entendu, ceux d’histoire de la géologie… mondiale !
Fragrances
L’enfant de l’île de Sein (Editions Palémon)
de Françoise Le Mer
Le petit Marin, cinq ans, échappe un jour à la vigilance de sa mère sur une plage de Saint-Malo. Marianne retrouve son fils au poste de secours, mais quel n’est pas son effroi quand l’enfant prétend qu’elle n’est pas sa mère, qu’il ne s’appelle pas Marin Bécher mais Paul Le Guilcher, et qu’il n’habite pas Rennes mais l’île de Sein ! La noyade dont a failli être victime l’enfant l’a-t-elle à ce point bouleversé pour qu’il s’obstine dans ses propos les semaines suivantes ? Aucune réponse académique ne va satisfaire la jeune mère. Jusqu’au jour où elle rencontre le professeur David Miller, pédopsychiatre spécialisé dans les cas de réincarnation. Ensemble, ils vont se rendre avec Marin sur cette île du bout du monde si particulière, puis enquêter sur le passé de ce Paul Le Guilcher, qui serait décédé à l’âge de vingt-sept ans. Cette quête de la vérité, si elle aide Marin et sa mère, va faire remonter des secrets enfouis que certains essaieront à tout prix de garder bien cachés… Françoise Le Mer nous montre une fois de plus toute l’étendue de son talent à travers ce roman policier traitant avec habileté et émotion du thème de la réincarnation, et dans lequel elle a su capter toute l’âme de l’île de Sein et du Cap Sizun.
LITTÉRATURE SCIENTIFIQUE
Pratiques et imaginaires des mangroves de Mayotte dans les littératures francophones contemporaines.
Linda RASOAMANANA (Éditions PETRA)
Linda Rasoamanana est maître de conférences au Centre universitaire de Mayotte depuis sa création à Dembéni en 2012. Elle a été la première directrice (2012-2015) du département Lettres et Sciences Humaines de cette jeune université française du sudouest de l’océan Indien. Les recherches de Linda Rasoamanana portent sur la littérature française du XXe siècle (notamment Albert Camus et Emmanuel Roblès) mais aussi sur les littératures francophones des îles Comores et Madagascar (en particulier Nassur Attoumani et David Jaomanoro). Auteure d’une quarantaine d’articles sur ces deux champs, elle a aussi co-dirigé deux ouvrages collectifs en lien direct avec l’insularité : Les Littératures francophones de l’archipel des Comores (2017) et Les Représentations sociales des îles dans les discours littéraires francophones (2018). Depuis 2017, elle participe au projet scientifique interdisciplinaire ARESMA (Agir pour la résilience des systèmes socio-écologiques de mangroves de Mayotte afin de favoriser leur préservation) soutenu par la Fondation de France et porté par six enseignants-chercheurs du Centre universitaire de Mayotte.
Fortunes de mer calédoniennes
collectif, Association Musée maritime
Référent en archéologie sous-marine, l’association « Fortunes de mer calédoniennes », créée en 1984, a pour objet de rechercher, d’identifier et d’expertiser les biens culturels maritimes calédoniens. Elle comprend actuellement une vingtaine de membres et une dizaine ont participé à l’écriture de notre livre « 50 Naufrages en Nouvelle-Calédonie ». Les objets archéologiques, issues de nos campagnes de fouilles sous-marine, sont traités, puis exposés au Musée maritime de Nouvelle-Calédonie à Nouméa. 2011 / « Le destin tragique de la Monique » / A. Le Breüs / 93 p / 2 000 ex - 2017 / « Un trois-mâts pour Nouméa en 1873 : le Tacite » / Collectif / 104 p / 1 500 ex
Les autres en Corse
de Liza Terrazoni (Editions Albiana)
La Corse est-elle le lieu d’une xénophobie ou d’un racisme spécifique ? La question agite régulièrement l’opinion publique et les médias. Elle est ici abordée avec rigueur, loin des émotions et des effets de l’actualité.
Pour une reconnaissance des langues
de Romain Colonna (Editions Albiana)
À travers 50 arguments en faveur de la co-officialité, volontairement vulgarisateurs, au ton parfois moqueur, ludique, engagé voire légèrement relâché, l’auteur a voulu rétablir quelque peu les éléments essentiels du débat.
Le Ciste et le jasmin
de Jacques Orsoni (Editions Albiana)
Le ciste, c'est la Corse ; le jasmin, la Méditerranée. Ces essais offrent au lecteur une série de réflexions particulières sur le développement de l’économie corse et les dramatiques questions géopolitiques qui se nouent en Méditerranée.
Grandeur et misère des Bandits de Corse
de Jacques Moretti et Caroline Parsi (Editions Albiana)
Après avoir été tour à tour un rebelle, un brigand, un criminel ou un «homme d’honneur », le « bandit corse » a désigné tout autant un pauvre hère au maquis, un jouet du destin, un homme brisé, traqué... Un voyage sur 150 ans d'histoire, nourri de plus de 600 illustrations, photos ou documents d'archives.
L’accademia dei vagabondi. Une académie des Belles Lettres en Corse.
Une histoire sociale, culturelle et littéraire (XVIIe-XVIIIe siècles)
de Antoine Franzini (Editions Albiana)
Revenant aux sources, dénichant des archives, retrouvant des éditions disparues et croisant ces nouvelles données avec les anciennes, l’auteur offre aujourd’hui une vision totalement inédite de ces deux grandes périodes de création littéraire, les XVIIe et XVIIIe siècles insulaires. L’Accademia dei Vagabondi est restée dans la mémoire de la Corse comme une expérience heureuse d’élévation intellectuelle et de créativité littéraire.
Grandes demeures de Corse
Les maisons patriciennes au temps des Bonaparte 1769-1870
de Olivesi Jean-Marc- Musée national de la Maison Bona (Editions Albiana)
L'histoire de l'architecture insulaire récente avait mis en lumière les fameux Palazzi d'Americani. Les grandes et belles demeures patriciennes de Corse sont tout aussi remarquables : d'inspiration italienne, française, voire anglaise, elles disent l'opulence, la distinction, le goût de l'art et les modes de vie d'une époque.
Poissons de Corse
de Jean-Pierre Fleury (Editions Albiana)
Plusieurs centaines d’espèces de poissons coexistent dans la "Grande Bleue" qui baigne les côtes de la Corse. Un univers discret et méconnu – mais grandeur nature – à quelques mètres seulement des plages ensoleillées de l'île...
De la minoration à l’émancipation
Itinéraires sociolinguistiques
de Romain Colonna (Editions Albiana)
Une langue doit aussi être étudiée pour ce qu'elle est : un objet complexe, soumis aux contraintes sociopolitiques d'hier et d'aujourd'hui. Sa dominance, sa minoration ou a fortiori son émancipation dépendent des efforts déployés à son profit, depuis l'étude de ses mécanismes et particularités jusqu'aux lois et décrets pris pour sa sauvegarde.
Phare de Corse
de Thomas Gréjon (Editions Albiana)
L'ouvrage de référence sur les phares de Corse, leur architecture, leur histoire : un beau-livre de photographie spectaculaire, érudit, exhaustif...
Atlas biogéographique de la flore de Corse
de Liza Terrazoni (Editions Albiana)
Préparé par les meilleurs spécialistes, cet ouvrage inédit et très attendu permettra aux amoureux de la nature et aux défenseurs de l’environnement insulaire de connaître toute la diversité de notre flore ; mais aussi aux scientifiques de retrouver en un seul ouvrage les données majeures de la plupart des plantes remarquables de Corse.
COQUILLAGES, NUDIBRANCHES & autres mollusques marin
Sonia Ribes-Beaudemoulin
Florence Trentin, Philibert Bidgrain,Raymond Huet Alain Diringer, Christophe Cadet,
Le fruit de 30 ans d’investigations Ce travail a pour objectif de mieux connaître et de faire connaître au plus grand nombre la biodiversité des milieux littoraux et plus particulièrement coralliens de notre île. Cette initiative prise en concertation avec La Réserve Naturelle Marine de La Réunion s’inscrit dans les actions de l’association Vie Océane. Il est soutenu par la DEAL Réunion et l’IFRECOR. Sonia Ribes-Beaudemoulin, Dr en océanologie biologique, spécialiste des récifs coralliens, Conservatrice en chef du Muséum d’Histoire naturelle de La Réunion (1990 -2019)
( le prix n’ayant pu être remis en 2020, l’organisation a ouvert le prix 2021 aux deux années de manière exceptionnelle).